Entre Atlantique et Méditerranée, Tarifa, carrefour de civilisations, dévoile un riche patrimoine historique à travers ses remparts, châteaux et monuments. Suivez le guide.
Au cœur de Tarifa, plusieurs sites retracent une histoire riche et passionnante, où se mêlent les influences romaine, médiévale, musulmane et chrétienne, témoins des guerres et des cultures qui ont marqué la région.
Le château de Santa Catalina, situé à Tarifa en Andalousie, est une tour d’observation construite en 1931 sur la colline du même nom, dans un style rappelant les châteaux du XVIe siècle.
Bien que souvent appelé “château”, il s’agit en réalité d’une tour d’observation pas nécessairement militaire.
L’église San Mateo est le principal lieu de culte de Tarifa, située au cœur de la vieille ville. Elle a été construite au début du XVIᵉ siècle sur les vestiges d’une ancienne mosquée.
De style gothique flamboyant en général, la façade de style baroque a été réalisée en 1774.
La statue connue sous le nom de “Dama Romana”, devant la Puerta de Jerez, est un vestige archéologique datant de l’époque romaine, découvert dans la région.
Cette sculpture illustre l’importance historique de Tarifa, qui a été un point stratégique et culturel durant l’Antiquité, notamment sous la domination romaine.
C'est une forteresse emblématique édifiée en 960 sur ordre du calife Abd al-Rahman III de Cordoue. Elle servait initialement de défense contre les incursions venues d’Afrique et du nord.
Son nom rend hommage à Alonso Pérez de Guzmán, surnommé “el Bueno” (le Bon), qui, en 1294, préféra sacrifier son fils plutôt que de livrer la ville aux assiégeants musulmans.
Le bâtiment abritant la Bibliothèque Publique Municipale Mercedes Gaibrois est un exemple remarquable d’architecture néo-mudéjar, un style très prisé en Espagne au tournant des XIXe et XXe siècles.
Ce style s’inspire des éléments décoratifs islamiques, en hommage au riche patrimoine andalou, tout en étant adapté aux constructions modernes de l’époque.
Le général Francisco de Copons y Navia (1764-1842) est une figure militaire espagnole connue pour son rôle crucial lors de la guerre d’indépendance espagnole (1808-1814), également appelée guerre péninsulaire.
Cette guerre opposa l’Espagne, soutenue par le Royaume-Uni et le Portugal, à l’occupation des troupes napoléoniennes.